La connexion est essentielle : mise en œuvre des API dans Central 1
Comment Central 1 a mis en œuvre des API pour gagner du temps, réduire les erreurs et offrir un meilleur service aux membres de leur coopérative de crédit.
L’utilisation des interfaces de programmation d’applications (API) a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années, facilitant ainsi presque toutes les expériences en ligne. Qu’il s’agisse de trouver des chambres d’hôtel sur un site de voyage d’un tiers ou de réserver une table d’un restaurant au moyen d’une application, les API transmettent des données entre différentes applications, créent une meilleure expérience automatisée pour l’utilisateur et rendent notre vie plus pratique, plus facile et plus efficace.
Le monde des paiements n’est pas différent. En fait, Paiements Canada offre un catalogue d’API de systèmes de paiement qui permettent aux institutions financières canadiennes d’accroître la fonctionnalité de leurs services et d’établir davantage de liens avec l’écosystème des paiements.
Central 1 utilise plusieurs de ces API pour fournir des produits et services financiers à plus de 600 coopératives de crédit et institutions financières clientes, qui représentent plus de cinq millions de Canadiens.
Nous nous sommes récemment entretenus avec Victor Howard, gestionnaire, Opérations et dépistage, services de paiement, et Sylvain Moreau, spécialiste des logiciels, de Central 1. En ce qui concerne leur travail, qui est axé sur le traitement des dépôts de documents papier ou d’images en plus de répondre aux demandes de rajustement des autres institutions financières, ils ont discuté de leur parcours de collaboration avec Paiements Canada pour la mise en œuvre des API du Système automatisé de compensation et de règlement (SACR) afin d’améliorer le traitement des paiements de Central 1.
Paiements Canada : Pourriez-vous expliquer comment vous avez commencé à travailler sur les API avec Paiements Canada, quel service vous avez utilisé et avec quels services vous avez travaillé?
Victor Howard (VH) : Lorsque le SACR est passé à un système Web, Sylvain et moi savions qu’il y avait une occasion de travailler avec les clés d’API, alors nous avons communiqué avec Paiements Canada et travaillé directement avec l’équipe Architecture d’application du SACR pour mettre en place Central 1 et Paiements Canada. Cela a pris environ un an, depuis les premières conversations jusqu’à la mise à l’essai et à la mise en œuvre.
Paiements Canada : Sur quel projet travailliez-vous? Quel était l’objectif?
VH : Notre objectif était de rendre le travail de nos employés plus efficace et d’aider à soutenir nos coopératives de crédit et nos membres en intégrant les clés d’API à nos activités quotidiennes. Auparavant, nos employés devaient ouvrir une session manuellement, accéder au SACR et commencer à saisir manuellement les factures de règlement de toutes les autres banques – pour neuf ou dix institutions financières – peut-être six fois par jour ou plus. Nos employés consacraient entre une heure et demie et deux heures par jour à ce travail. Quand on additionne tout ce temps, c’est beaucoup. Avec les clés d’API, ce temps est aujourd’hui à zéro.
Paiements Canada : En résumé, les employés devaient avant consacrer jusqu’à deux heures par jour à des processus manuels et à la facturation, à la saisie de renseignements, à l’extraction de rapports, et maintenant, ils ne consacrent aucun temps à ces tâches.
VH : Aucun. Il est très rare que nous fassions des facturations manuelles maintenant.
Sylvain Moreau (SM) : De plus, des erreurs ralentissaient ce travail. Et comme nous avions déjà des rapports automatisés à Central 1, il était logique pour nous d’automatiser également la facturation manuelle avec les API. Tout le processus pouvait donc aller de l’avant et se faire tout seul.
Paiements Canada : Compte tenu de tout le temps gagné, quelle a été l’incidence de la mise en œuvre des API sur vos équipes?
VH : Nous savions dès le départ que l’erreur humaine serait réduite. Le temps gagné a permis à nos employés d’offrir un meilleur service et un meilleur soutien à nos coopératives de crédit et à nos membres.
Paiements Canada : Pourriez-vous imaginer travailler sans les API maintenant?
VH : Nous savons encore comment facturer manuellement, mais je pense que nos employés du service de règlement se révolteraient si nous devions revenir à la facturation manuelle. Nous voulons que nos employés soient équipés de la technologie de pointe et de l’efficacité, car nous savons que des employés heureux sont synonymes de bons résultats.
Paiements Canada : Vous avez mentionné que l’utilisation des API a rendu votre service de facturation plus rapide. Quelle a été l’incidence sur les autres services?
VH : Une partie de ma responsabilité consiste à gérer le service de dépistage, où les rajustements d’autres institutions financières sont traités. Sachant que le facteur humain n’est pas pris en considération en utilisant les clés d’API, nous avons certainement constaté une réduction des demandes de rajustement. Nous voyons rarement des erreurs de saisie, ce qui signifie qu’il y a moins de demandes de dépistage pour ce genre d’erreurs. Maintenant, le service peut passer ce temps à travailler sur d’autres problèmes qui ont besoin d’attention.
SM : De plus, le travail avec les API nous a permis d’optimiser le travail que nous faisons avec d’autres institutions financières. Nous avons automatisé un certain nombre de choses, comme les avertissements que nous recevons lorsqu’une facture ne correspond pas et qui nécessitent une attention immédiate. Donc, l’automatisation du processus a beaucoup aidé, tant au moment où l’erreur s’est produite que plus tard, quand nous avons dû travailler à rebours sur le problème et corriger la facturation qui aurait dû être entrée correctement.
Étant donné que le montant des factures que nous traitons est assez élevé, il était plus courant qu’une erreur se produise et qu’elle ne soit décelée qu’à la clôture du lendemain, lorsque les paiements de transfert ne sont pas équilibrés. Cela se traduirait par des échanges de courriels pendant un certain nombre de jours. Maintenant, nous avons presque complètement éliminé ces problèmes. Cela a été très utile.
VH : L’utilisation d’API est donc bénéfique pour toutes les institutions, car cette automatisation aurait les mêmes répercussions.
Paiements Canada : Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter?
VH : La seule chose que je peux vraiment ajouter, c’est que travailler avec Paiements Canada a été un parcours très impressionnant parce que c’est la mesure nécessaire que toutes les institutions financières doivent prendre pour rendre leurs opérations beaucoup plus efficaces. Nos employés en ont beaucoup profité. Travailler avec Paiements Canada et ses développeurs valait vraiment le temps et l’effort de mettre en œuvre des API. Je ne changerais rien. Ce que nous avons appris ensemble ne profitera qu’aux autres institutions financières lorsqu’elles commenceront à travailler avec l’équipe Architecture d’application à Paiements Canada.
La durée et la clarté de cette entrevue ont été modifiées.